- serpente
- serpente 1.(sèr-pan-t') s. f.Mot employé par la Fontaine pour la femelle du serpent.• Dragon, gentil dragon, à la gorge béante, Je suis messagère des dieux ; Ils m'ont envoyée en ces lieux T'annoncer que bientôt une jeune serpente Et qui change au soleil de couleur comme toi, Viendra partager ton emploi, LA FONT. Psyché, II, p. 178.————————serpente 2.(sèr-pan-t') s. f.1° Sorte de papier très fin et transparent. Grande serpente. Petite serpente.Adj. Papier serpente.• Les relieurs ont la mauvaise habitude de coller le papier serpente près du cadre de la figure ; ce papier très mince, venant à se déchirer, laisse toujours quelques traces de la collure, LESNÉ Reliure, p. 151.• Ceux qui mettent du soin à leur ouvrage battent et pressent le livre comme il faut, placent les figures, ensuite mettent à chaque figure un papier serpente de la grandeur du texte, LESNÉ ib..Au masculin.• La taille-douce macule toujours sur le serpente, LESNÉ Reliure, p. 151.2° Papier dont on se servait pour faire des châssis, des éventails. Le papier dont on se sert le plus ordinairement pour couvrir les éventails est celui que, dans le commerce de la papeterie, on appelle papier à la serpente, Dict. des arts et mét. (Éventailliste), 1767.Papier ainsi dit parce qu'il porte une figure de serpent.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.