- renfoncer
- renfoncer 1.(ran-fon-sé. Le c prend une cédille devant a et o : renfonçant) v. a.1° Enfoncer de nouveau, ou plus avant. Renfoncer son chapeau.• Dieu n'a qu'à retirer sa main qui nous porte, pour nous renfoncer dans l'abîme de notre néant, FÉN. t. XVIII, p. 284.• Vous retombez toujours avec quelque nouvelle circonstance qui vous renfonce d'un degré dans le précipice, MASS. Carême, Rech. 1.2° Terme d'imprimerie. Renfoncer une ligne, la faire commencer en arrière de celles qui suivent ou précèdent.3° Se renfoncer, v. réfl. Être renfoncé.• [Les images du cerveau] je les rappelle, elles viennent ; je les renvoie, elles se renfoncent je ne sais où, FÉN. Exist. 48.XVIe s.• Ne plus ne moins qu'une peincture affettée, qui, avec couleurs renfoncées, avec plis rompus et avec rides et angles, chercheroit de se montrer bien vivement apparente, AMYOT Comm. discern. le flat. 40.• Albion nous donne congé de le laisser en paix, pour nous r'enfoncer dans les troubles du Païs-bas, D'AUB. Hist. II, 208.• Il [un capitaine espagnol] se fit faire place aux coups d'espée jusques au troisiesme rang, et, voiant que les siens abaioient les premiers, il repasse pour les aller querir, et r'enfonce pour la seconde fois, D'AUB. ib. III, 239.• Et se r'enfonçant dans le lict, se remeit encores à sommeiller, MONT. I, 340.Re..., et enfoncer.————————renfoncer 2.(ran-fon-sé. Le c prend une cédille devant a et o) v. a.Remettre des fonds à des tonneaux.XVIe s.• Le tonneau est après renfoncé, si justement que l'aer n'y puisse entrer, O. DE SERRES 687.Re..., en, et fond.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.