quémand

quémand
quémand, ande
(ké-man, man-d') s. m. et f.
Terme vieilli. Celui, celle qui mendie, qui gueuse.
   Plus que pauvre et quémande on voit la poésie, RÉGNIER Sat. IV.
   XIVe s.
   Un homme querant et demandant l'aumosne, qui estoit vestuz d'un manteau tout plain de paleteaulx, comme un coquin ou caimant, DU CANGE coquinus..
   XVe s.
   Hola, hola, soupir, on vous oit bien ; Vous vous cuidez embler trop coyement, Contrefaisant ung peu le cayement, CH. D'ORL. Chans. 36.
   Il fist semer par cayemans et par tavernes faulses mençonges de la royne et du duc d'Orleans, VIRIVILLE Geste des nobles, p. 109.
   Origine inconnue. Le mot est de trois syllabes, comme on le voit par le vers de Charles d'Orléans. Les étymologies, si on en rencontre, doivent satisfaire à cette condition.

Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. . 1872-1877.

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  • quémander — [ kemɑ̃de ] v. <conjug. : 1> • 1719; caimander 1539; de l a. fr. caïmand « mendiant » (1393) 1 ♦ V. intr. Vx Mendier. 2 ♦ V. tr. (1762) Demander humblement et avec une insistance importune (de l argent, un secours, une faveur). Quémander un …   Encyclopédie Universelle

  • quémander — (ké man dé) v. n. Mendier, solliciter clandestinement, aller importuner les gens dans leurs maisons.    Il se conjugue avec l auxiliaire avoir. ÉTYMOLOGIE    Quémand ; norm. et picard, caimander …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

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