- a
- a 1.(â) s. m.Voyelle et première lettre de l'alphabet. Un grand A. Un petit A. Deux A. Des A mal formés, sans s au pluriel.• Il y a une géométrie matérielle qui se contente de lignes, de points, d'A + B, CHATEAUB. Gén. du Chr. III, II, 1.Une panse d'a, la première partie d'un petit a dans l'écriture cursive. N'avoir pas fait une panse d'a, c'est-à-dire n'avoir rien écrit, rien copié, rien composé.• Si je voulais recevoir tous les ans vos quatre mille livres, sans faire jamais une panse d'a, vous seriez l'homme le plus propre à vous laisser faire, VOIT. Lett. CLXXXIV.Ne savoir ni A ni B, ne pas savoir lire, être très ignorant (voy. A B C).Il est marqué à l'A se dit d'un homme de bien, d'honneur et de mérite ; et ce proverbe est emprunté des monnaies qu'on marquait aux villes de France par ordre alphabétique, selon leur primauté : la monnaie de Paris, réputée du meilleur aloi, était marquée de l'A.A, dans la musique moderne et notamment dans la musique allemande, le sixième degré de la gamme diatonique et naturelle, ou la dixième corde de la gamme diatonico-chromatique, appelé dans l'ancien solfège a la mi ré, a mi la, ou la. A majuscule, écrit sur une partition, indique l'alto.XIIIe s.• Oiez que tesmoigne li A ; A veut tous tems qu'on la bouche oevre ; Tuit [tout] prelat beent à ceste oevre. Icil qui l'A B C para, Fist le commencement par A, Senefiance de l'A B C, JUBINAL II, 276.A latin, lequel vient du grec, lequel a été apporté par les Phéniciens sous le nom d'alpha (voy. alpha).————————a 2.(a) 3e pers. sing. ind. prés. du verbe avoir.Voy. avoir 1.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.