- coco
- coco 1.(ko-ko) s. m.1° Le fruit du cocotier. Le coco fournit un lait et une amande fort agréables au goût.• Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes, A. CHÉN. 228.Coco de mer, nom donné à deux fruits très différents, dont l'un, très gros, provient de la lodoïcée des Séchelles, et l'autre, le petit coco de mer, vient d'un arbre dont on ignore le pays, le fruit seul en étant connu.2° Ouvrage fait de l'enveloppe du coco. Une tasse de coco.Angl. cocoa.————————coco 2.(ko-ko) s. m.1° Terme de caresse qu'on adresse aux enfants et aux jeunes gens. Fais cela, mon coco. Quel grand coco !2° Terme familier de moquerie appliqué aux hommes et presque toujours ironiquement. C'est un fameux coco, un joli coco, c'est-à-dire c'est un imbécile, c'est un homme très laid. Voilà un drôle de coco, par exemple.3° Terme enfantin. Un coco, un oeuf, et aussi un soulier d'enfant. Des cocos verts. Une paire de jolis cocos.4° Terme d'encouragement qui se dit quelquefois à un cheval. Hue, coco !Ce qui paraît le plus probable, c'est que coco est pour cocot et un diminutif de coq.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE2. COCO. Ajoutez :5° Gros haricot rond très farineux.• On cote : haricots flageolets, l'hectolitre et demi, de 70 à 80 francs ; nains étrangers, de 36 à 38 francs ;... cocos blancs, de 43 à 45 francs ; cocos roses, de 46 à 48 francs, Journ. offic. 28 oct. 1872, p. 6715, 1re col..————————coco 3.(koko) s. m.Boisson faite d'une infusion de bois de réglisse, et que l'on détaille en été dans les promenades publiques, surtout aux enfants.Autrefois, eau-de-vie, bran-de-vin. Boire du coco. Elle lui fit payer du coco, Cabinet satyrique, dans LEROUX, Dict. comique, qui dit que c'est un mot parisien.Peut-être l'eau-de-vie a-t-elle été ainsi dite par l'application du terme de caresse (voy. coco 2) qu'on emploie avec les petits enfants.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.